Le social selling sur LinkedIn est aujourd’hui incontournable pour les commerciaux B2B. En exploitant son vaste réseau professionnel, on peut cibler des prospects ultra-qualifiés et engager des conversations pertinentes. LinkedIn Sales Navigator enrichit cette démarche en offrant des fonctionnalités dédiées à la prospection active : filtres avancés, listes de leads, alertes automatiques, InMails, intégrations CRM, etc. Cet article détaille comment configurer efficacement Sales Navigator, en particulier ses filtres avancés, pour identifier et organiser vos meilleurs prospects. Nous verrons aussi comment rédiger des messages d’approche impactants, utiliser listes et alertes, connecter Sales Navigator à votre CRM, et quelles erreurs éviter. L’objectif : vous aider à maîtriser cet outil pour générer davantage de leads qualifiés.
LinkedIn Sales Navigator est une version professionnelle de LinkedIn conçue pour la prospection commerciale. Alors que LinkedIn gratuit offre une recherche basique (titres, mots-clés, localisation, etc.), Sales Navigator ajoute 50+ filtres avancés qui permettent de naviguer précisément au sein du réseau LinkedInbusiness.linkedin.com. Par exemple, en plus de filtrer par intitulé de poste et secteur, Sales Navigator propose des critères comme la fonction (“Function”), le niveau hiérarchique (“Seniority level”), la taille de l’entreprise, la date de prise de poste, les contenus publiés, etc. Cette puissance de ciblage confère un avantage concurrentiel indéniable en prospectionbusiness.linkedin.comevaboot.com.
De plus, Sales Navigator améliore la portée de vos recherches et actions :
Filtres de recherche étendus : Sales Navigator propose 36 filtres pour les personnes et 16 pour les entreprises, contre seulement 18 au total en recherche LinkedIn basiqueevaboot.com. On peut par exemple chercher des décideurs dans des secteurs de niche, d’une taille d’entreprise précise, récemment mutés, etc.
Volumes de recherche supérieurs : vous pouvez parcourir des milliers de profils, même hors de votre réseau immédiat. (LinkedIn gratuit limite souvent le nombre de résultats consultables.)
InMails illimités : la version gratuite de LinkedIn permet seulement quelques InMails (messages privés) par mois, alors que Sales Navigator augmente fortement ce quota. Vous pouvez ainsi contacter directement des décideurs sans être connectébusiness.linkedin.com.
Spotlights et TeamLink : Sales Navigator met en avant des signaux contextuels (« Lead Spotlights ») tels que les personnes ayant visité votre profil ou suivant votre entreprise, et fait ressortir le meilleur chemin (« TeamLink ») vers un contact via votre réseau existantbusiness.linkedin.com.
Intégration CRM : vous pouvez voir les profils Sales Navigator directement dans votre CRM (Salesforce, Dynamics, bientôt HubSpot) et synchroniser automatiquement données et leadslinkedin.comlinkedin.com. Par exemple, un commercial peut créer un nouveau contact dans son CRM depuis Sales Navigator en quelques clicslinkedin.com.
En résumé, Sales Navigator transforme LinkedIn en outil de prospection actif, conçu pour l’outbound sales. Plutôt que d’attendre des leads entrants, c’est vous qui « chasseur » vos prospects, de façon ciblée et systématique. Comme le rappelle une étude LinkedIn, Sales Navigator permet d’« identifier tous les contacts clés de vos comptes cibles » – pas seulement les gros titres, mais aussi les influenceurs invisibles qui pilotent les décisionsbusiness.linkedin.com.
Sales Navigator offre une panoplie de filtres avancés pour affiner les recherches au-delà des options basiques. Ces filtres se répartissent en plusieurs catégories principales (pour la recherche de personnes Lead Search) :
Fonction et Intitulé de poste : ciblez par rôle fonctionnel (« Marketing », « Opérations », etc.) et niveau hiérarchique (« Manager », « Director », « VP/CXO », etc.)business.linkedin.comlinkedin.com. Par exemple, vous pouvez rechercher tous les directeurs marketing en France dans les PME.
Sociétés : filtrez par nom d’entreprise (ex. anciens ou actuels employeurs), secteur d’activité (Industry), ou par taille d’entreprise (nombre de collaborateurs, « Company Headcount »)evaboot.comlinkedin.com. Ce dernier est crucial pour distinguer PME de grands comptes. On peut également cibler des entreprises selon leur origine (publique, privée, start-up, etc.) ou leur localisation géographique (siège).
Géographie : au-delà du pays, Sales Navigator permet de filtrer jusqu’au code postal, idéal pour les commerciaux terrains. Par exemple, un agent immobilier peut chercher tous les dirigeants actifs dans son quartierlinkedin.com.
Activité LinkedIn (« Spotlights ») : identifiez des leads « chauds » grâce à des filtres dynamiques. Par exemple, le filtre « Changed jobs » vise les profils ayant changé de poste récemment (dernier trimestre) – ce qui peut être un excellent signal : un décideur nouvellement nommé sera souvent preneur d’idées fraîchesevaboot.comevaboot.com. De même, le filtre « Posted on LinkedIn » liste ceux qui ont récemment publié du contenu – cela signale un prospect actif et engagéevaboot.com. Le filtre « Mentioned in news » permet de repérer ceux récemment cités dans la presse ou blogs (idée d’accroche idéale)evaboot.comevaboot.com. Ces filtres liés aux actions récentes améliorent la chaleur du contact.
Critères personnels : nom, prénom, école, années à l’entreprise, langues parlées, etc. (pratique pour confirmer rapidement les bonnes personnes ou segmenter par ancienneté).
Signaux d’intention : filtres « Buyer Intent » comme les membres d’un groupe LinkedIn pertinent, ceux qui suivent votre entreprise, ou ont visité votre profil. Par exemple, « View Your Profile Recently » liste ceux qui ont consulté votre profil récemment – ce sont souvent d’excellents prospects à relancer.
Connections : Sales Navigator propose aussi des filtres sur les connexions (ex. qui dans votre réseau mutualisé travaille chez X) pour exploiter vos relations communes (« TeamLink Extend »).
En tout, ces 50+ filtres permettent d’ajuster très finement la recherche de leadsbusiness.linkedin.comevaboot.com. Dans l’outil, les résultats s’affinent au fur et à mesure : il suffit d’entrer un mot-clé ou un critère pour que d’autres filtres suggérés apparaissent (« Keywords to filters mapping »).
Fonction (Function) : par exemple « Marketing », « Finance », « R&D »… Ciblez les département-clés selon votre produit.
Niveau hiérarchique (Seniority) : CEO/CXO, VP, Director, Manager, etc. À utiliser pour séparer décideurs et utilisateurs.
Taille de l’entreprise : choisissez une tranche de nombre d’employés (ex. 11-50 pour les petites entreprises, 1000+ pour les grands comptes)evaboot.com.
Localisation : sélectionnez un pays, région ou même un code postal spécifique (idéal pour vente locale)linkedin.com.
Secteur d’activité : industry (parmi 18 grands secteurs) pour éviter des entreprises hors cible.
Dernier poste (Changed jobs) : cible les leads qui viennent d’arriver dans une fonction cléevaboot.com.
Publication LinkedIn (Posted on LinkedIn) : cible ceux qui publient des posts récents – signe d’activité et de visibilité.
Mentionné dans la presse (Mentioned in news) : repère ceux ayant fait l’actualité (par ex. nouveau projet, interview, etc.) – parfait pour une accroche personnaliséeevaboot.com.
Visites de profil / Suivi d’entreprise : repère automatiquement les prospects ayant visité votre profil ou qui suivent votre page entreprise, autant de leads qui ont déjà montré un intérêt.
Les filtres sont répartis en deux modes de recherche : Lead Search (personnes) et Account Search (entreprises). En mode « Leads », on cherche directement des contacts. En mode « Accounts », on identifie d’abord les sociétés-cibles (grands comptes ou secteurs clés), puis on cherche à l’intérieur de ces comptes les bonnes personnes (grâce au même type de filtres fonction/séniorité/mot-clé). Dans tous les cas, ne négligez pas les filtres Spotlights et signaux récents qui vous indiquent les prospects les plus « chauds ».
Interface de Sales Navigator : utilisation du filtre de recherche avancée (ici la section « Lead filters »). Sales Navigator offre des dizaines de filtres supplémentaires par rapport à LinkedIn classique pour cibler précisément vos leads.
Selon votre cible (taille de société, poste visé, type d’interlocuteur), vous ajusterez différemment les filtres. Voici quelques cas d’usage concrets :
Cible PME / TPE : pour viser les petites structures, activez un filtre « Company Headcount » comme 11–50 ou 51–200. Privilégiez les titres génériques (ex. « CEO », « Président », « Fondateur », « Gérant ») car les organigrammes y sont souvent moins hiérarchisés. Ajoutez un critère géographique restreint si vous avez un périmètre local. Vous pouvez aussi filtrer par “Fonction” (par exemple « Direction » ou « Marketing ») pour trouver les décideurs polyvalents de ces structures. En résumé, « entreprise de petite taille + titres de direction ».
Cible grands comptes : activez des filtres « Company Headcount » élevés (ex. +1000 employés) et/ou « Industry » pertinent. Passez en mode Account Search pour lister d’abord vos sociétés cibles (ciblez par secteur d’activité, chiffre d’affaires, pays, etc.), puis recherchez en leur sein les contacts. Pour trouver les décideurs clés : combinez fonction+seniorité (ex. « VP », « Directeur », « CMO »…) et utilisez le filtre « Changed jobs » pour attraper ceux nouvellement nommés – d’après un conseiller Sales Navigator, cela permet de cibler des décideurs fraîchement arrivés qui « cherchent à implémenter de nouvelles choses, donc susceptibles d’acheter »evaboot.com. N’oubliez pas TeamLink : utilisez vos relations d’entreprise pour révéler le meilleur chemin vers la personne cibléebusiness.linkedin.com.
Décideurs vs « utilisateurs clés » : si votre solution doit convaincre un décideur (ex. DSI, CFO, CEO), filtrez la seniorité en conséquence (ex. CXO, VP, Directeur) et la fonction (ex. IT, Finance…). Pour atteindre des utilisateurs clés (ex. ingénieurs, responsables opérationnels qui utiliseront le produit au quotidien), orientez la fonction vers des rôles techniques ou métiers pertinents, et utilisez un niveau hiérarchique inférieur (Manager, Senior). Par exemple, pour un outil RH, le décideur pourrait être « Directeur RH » (filtre Seniority=Director), tandis que l’utilisateur clé pourrait être « Responsable formation » (Senior=Manager).
Par secteur spécialisé : si vous visez un secteur de niche (ex. Hôtellerie, Santé, Tech), utilisez le filtre « Industry » adéquat. Vous pouvez également repérer ceux qui suivent des entreprises phares ou membres de groupes pros liés au secteur.
Utilisation de personas enregistrées : Sales Navigator permet de créer 5 « personas » avec quatre filtres clés (fonction, séniorité, intitulé, géo)linkedin.com. Configurez-les selon votre persona type (ex. « Dirigeants d’ETI Industrie France ») pour réutiliser la recherche plus tard et affiner l’algorithme. Cela structure vos campagnes au lieu de lancer chaque recherche de zéro.
En somme, chaque recherche doit débuter par la définition de votre profil de prospect idéal (secteur, taille d’entreprise, poste, localisation, etc.), puis appliquer les filtres correspondants. Les possibilités combinatoires étant vastes, testez plusieurs combinaisons et notez celles qui donnent les résultats les plus pertinents.
Même avec une liste de prospects en or, la clé réside dans la qualité du premier message. Plusieurs études et retours terrain montrent que le pire réflexe est d’envoyer un pitch commercial dès le premier messagelinkedin.comevaboot.com. Au contraire, un bon message d’approche sur LinkedIn doit être bref, personnalisé et apporteur de valeur. Voici quelques principes à suivre :
Soyez concis et personnalisé – Rédigez des messages courts (2–3 phrases) qui montrent que vous avez fait un minimum de recherche sur le contact. Évitez les copier-coller génériques. Inutile de présenter votre entreprise tout de suite. Par exemple : « Bonjour [Prénom], j’ai vu que vous venez de [action récente]/travaillez chez [Entreprise], félicitations ! Je souhaiterais [raison claire de votre prise de contact]. »linkedin.comevaboot.com.
Ne vendez pas tout de suite – Les statistiques montrent que 70 % des vendeurs pitchent dès le premier message et passent à côté du dialoguelinkedin.com. Au lieu de cela, posez une question pertinente ou offrez une ressource. Par exemple : « Nous avons aidé des entreprises similaires à [Nom Entreprise] à [bénéfice précis]. Pensez-vous que [problématique du prospect] soit une priorité pour votre équipe ? »evaboot.com.
Donnez une raison claire d’écrire – Expliquez en une phrase courte pourquoi vous les contactez (concernant leur secteur, contenu qu’ils ont posté, ou une connexion mutuelle). LinkedIn recommande d’exprimer rapidement la motivation pour accrocher l’attentionevaboot.com.
Montrez de l’empathie et de l’intérêt – Félicitez-les pour un succès récent, mentionnez un article qu’ils ont écrit, ou soulignez un intérêt commun. Cela crée du lien. Utilisez les informations issues des filtres (ex. « posté sur LinkedIn ») pour personnaliser votre accroche.
Posez une question engageante – Plutôt que de proposer directement un rendez-vous, demandez leur avis ou un conseil pour briser la glace. Une question simple incite plus facilement à répondre.
Réitérez la valeur ajoutée – Mettez en avant un avantage concret pour eux (étude de cas, statistique, témoignage client, démo courte, etc.). Après un premier échange, laissez des « Smart Links » (liens de contenu trackés) pour qu’ils découvrent des ressources utileslinkedin.com.
Relancez intelligemment – Préparez 2 à 3 messages de relance espacés (1 par semaine) si vous n’avez pas de retourevaboot.com. Chaque relance doit apporter quelque chose de nouveau : un cas client, un article intéressant, une invitation, etc. Ne bombarder pas : si rien ne répond, passez à un autre prospect (comme pour vos listes de prospection CRM).
En résumé, l’approche LinkedIn est avant tout conversationnelle et orientée « aide », non intrusive. Une bonne pratique est de ne rien vendre immédiatementlinkedin.com, mais plutôt de chercher à donner envie d’échanger.
Pour ne pas perdre le fil, Sales Navigator propose de sauvegarder vos prospects en tant que leads et de les classer dans des listes. Chaque fois que vous trouvez un profil intéressant, cliquez sur « Enregistrer comme lead » et ajoutez-le à une Lead List pertinente (par exemple « Prospects Énergie 2025 », « Grands comptes Nord », « Campagne Productivité », etc.). Cela vous aide à segmenter et à prioriser vos actions.
Catégorisation systématique : Évitez de sauvegarder des leads au hasard. Comme le note un spécialiste, « éviter de sauvegarder des leads ou comptes sans les ajouter à une liste spécifique » est essentiel car sinon vous aurez du mal à gérer et prioriser vos opportunitéslinkedin.com. Créez des listes claires pour chaque campagne ou persona.
Utilisez les tags et notes : Pour chaque lead, vous pouvez ajouter une note courte (points de discussion, besoin particulier) et même des tags pour un tri rapide (ex. « chaud », « intéressé », « rappel dans 2 mois »).
Exploitez les Account Lists : de la même façon, vous pouvez sauvegarder des comptes (entreprises) clés dans des listes de comptes. En « lead search », le filtre Account lists permet de retrouver des leads appartenant à vos comptes enregistrés.
Après avoir enregistré vos leads, Sales Navigator affiche des alertes personnalisées dans votre fil d’actualité (Home). Il s’agit d’événements importants liés à vos leads et comptes sauvegardéslinkedin.com :
Lead Alerts (sur individus) : changements de poste récents, publications LinkedIn, mentions dans la presse, acceptation de votre connexion, anniversaires, etc. Ces alertes vous indiquent quand relancer. Ex. si un prospect est mentionné dans la presse, c’est le moment d’envoyer un message de félicitations mentionnant cet articlelinkedin.comevaboot.com.
Account Alerts (sur entreprises) : actualités de l’entreprise, croissance d’effectifs, nouveaux projets, risques de départs massifs, etc. Vous verrez par exemple « [Nom de l’entreprise] a annoncé son IPO » ou « [Nom] rejoint la direction de [Entreprises] ».
Pour activer les alertes, il suffit de sauvegarder le lead/le compte. Vous verrez alors les notifications correspondantes en haut du fil Sales Navigator. LinkedIn explique : « “Lead” and “Account” alerts are notifications of compelling events… Examples: an individual being mentioned in the news, a career change, content shared on LinkedIn, … »linkedin.com. Ces signaux vous donnent des raisons fraîches et « chaudes » pour relancer un prospect.
Conseil pratique : ne laissez pas vos alertes s’enliser. Vérifiez-les régulièrement (quelques fois par semaine). Si vous recevez trop d’alertes pour un lead, réévaluez son intérêt ou catégorisez-le comme piste moins prioritaire. Vous pouvez même désactiver des types d’alertes non pertinentes dans les paramètreslinkedin.com. L’idée est de rester proactif : une alerte pertinente = occasion de prise de contact au « bon moment » (Trigger event).
Exemple d’écran de Sales Navigator : la recherche avancée avec filtres. Vous pouvez voir que la barre de recherche permet d’ajouter des filtres spécifiques (“Lead filters”). Cette granularité n’existe pas sur LinkedIn basique.
Sales Navigator peut s’intégrer profondément à votre CRM et à votre stack commerciale :
Profils intégrés (Embedded Profiles) : dans Salesforce, Dynamics ou HubSpot, des modules Sales Navigator affichent directement le profil LinkedIn d’un contact ou compte. Plus besoin d’alterner onglets – vous consultez les infos LinkedIn (dernières actus, contacts mutuels, etc.) au sein même de votre CRM.
Synchronisation CRM (CRM Sync) : cette fonction (disponible sur la licence Advanced Plus) synchronise automatiquement vos leads et comptes entre le CRM et Sales Navigatorlinkedin.comlinkedin.com. Vos collaborateurs retrouvent ainsi dans LinkedIn les données à jour de votre CRM, et inversement. Selon LinkedIn, « CRM Sync saves time by automatically importing the accounts and contacts… »linkedin.com. Par exemple, vous pouvez créer un nouveau contact dans Salesforce directement depuis Sales Navigator via l’option “Contact creation” – les champs (nom, entreprise, titre, email) sont pré-remplislinkedin.com.
Smart Links : Sales Navigator permet de partager des contenus (présentations, études de cas, vidéos) via des liens traçables. Lorsque le prospect consulte ces contenus, vous recevez des notifications (temps passé, documents ouverts), ce qui vous aide à déclencher votre message de follow-up au bon momentlinkedin.com.
Automatisation et IA : utilisez les fonctions automatisées intégrées. Par exemple, Message Assist (bientôt disponible) génère des brouillons d’InMail personnalisés à partir de peu de données. Lead Finder utilise l’IA pour suggérer de nouveaux prospects selon vos critères de recherche. En parallèle, plusieurs outils tiers (Evaboot, Dux-Soup, LaGrowthMachine, etc.) permettent d’exporter en masse vos recherches, d’en extraire des emails ou d’automatiser des séquences de messages LinkedIn. Veillez cependant à respecter les limites LinkedIn (ne pas dépasser les quotas InMail, rester humain dans l’approche).
L’intégration CRM, en particulier, vous fera gagner un temps précieux. LinkedIn note que les données CRM vieillissent vite, et que la synchronisation avec Sales Navigator aide à garder un CRM « clean » et à jourlinkedin.comlinkedin.com. Par exemple, lorsqu’un prospect change de poste, Sales Navigator peut (via le CRM Sync) mettre à jour cette information dans votre CRM automatiquement. Ainsi, vous préparez vos prochaines actions de manière plus efficace, sans perte d’information.
Pour tirer le meilleur parti de Sales Navigator, suivez quelques règles d’or et évitez les écueils fréquents repérés par les experts :
Ne pas mal définir son objectif : Sales Navigator n’est pas magique. C’est un outil d’outbound qui nécessite planification et persévérance. Ce n’est pas du lead generation inbound instantané. Il faut organiser son plan de prospection et l’alimenter régulièrementlinkedin.com.
Négliger la configuration des personas : l’outil permet de créer jusqu’à 5 personas cibleslinkedin.com. Ce sont vos profils idéaux (ex. « CTO de PME santé, France »). Ne pas les configurer est une occasion manquée d’entraîner l’algorithme et d’accélérer vos recherches. Utilisez-les en complément de la recherche avancée, notamment pour des campagnes sur des comptes spécifiqueslinkedin.comevaboot.com.
Sous-exploiter les filtres avancés : beaucoup d’utilisateurs n’utilisent que les filtres basiques (titre, entreprise) et passent à côté du potentiel completlinkedin.com. Au contraire, maîtriser les filtres comme la fonction, la seniorité, le headcount, les mots-clés, les signaux récents, etc., est vital pour toucher des prospects ultra-cibléslinkedin.com. Prenez le temps de vous former au paramétrage des recherches.
Sauvegarder sans organiser : comme vu, ajoutez toujours vos leads à des listes thématiques. Sinon, vous multipliez les leads « sauvés » sans hiérarchie, et il faudra les revoir individuellement plus tardlinkedin.com. De même, ne utilisez pas la liste générique « Saved on LinkedIn.com », cela n’a pas de valeur. Soyez discipliné dans la gestion des listes pour gagner du temps et ne pas oublier de relancer les prospects prometteurs.
Ignorer les alertes : les notifications Sales Navigator sont un filon d’informations de contact. Les négliger, c’est manquer des occasions d’engager la conversation (nouveau poste, publications, actualités de l’entreprise)linkedin.comlinkedin.com. Un commercial avisé regarde régulièrement ses alertes et profite de chaque événement « chaud ». Attention toutefois à ne pas submerger : si certains leads génèrent trop d’alertes non pertinentes, ajustez vos filtres ou critères de qualification.
Omettre la maintenance : le profil LinkedIn du prospect change (départ, promotion…), de même que vos critères de recherche. Révisez régulièrement (ex. tous les trimestres) vos paramètres de recherche, vos personas, listes, et maps relationnelleslinkedin.com. Nettoyez les listes obsolètes et affinez vos filtres selon l’évolution du marché. Ne laissez pas vos recherches stagner sans mise à jour.
Manquer de personnalisation dans les messages : faire du « spray & pray » (messages massifs non personnalisés) ne fonctionne plus. Si vous envoyez le même texte à 50 personnes, LinkedIn l’identifiera comme indésirable (et la personne la plupart du temps ne répondra pas). Au contraire, prenez un élément spécifique du profil ou de l’actualité de votre prospect dans chaque message. Un commercial LinkedIn recommande de toujours apporter du contenu ou des questions précises dans chaque relanceevaboot.com.
Oublier d’utiliser toutes les fonctionnalités SN : Sales Navigator propose aussi des fonctionnalités « bonus » (Smart Links, Relationship Maps, insights de ventes par IA) souvent méconnues. Par exemple, les « Relationship Maps » vous aident à visualiser et gérer les contacts multiples dans une même entrepriselinkedin.com. N’hésitez pas à explorer ces outils collatéraux.
Sous-estimer la courbe d’apprentissage : Sales Navigator n’est pas aussi instinctif qu’un LinkedIn gratuit. L’investissement en temps pour maîtriser ses options (souvent peu documentées) est nécessaire. Ne pensez pas qu’il suffit de quelques clics pour devenir productiflinkedin.com – testez, entraînez-vous et formez-vous.
En résumé, évitez le tout automatique/ni trop rigide. Par exemple, ne vous contentez pas de pointer tous les CEO de votre secteur en leur envoyant le même InMail – vous gaspillerez des opportunités. Au contraire, structurez votre prospection (personas, listes), exploitez tous les filtres et alertes, personnalisez vos approches, et affinez au fil du temps. Avec cette discipline, Sales Navigator devient un levier puissant pour générer des leads qualifiés.
LinkedIn Sales Navigator est un outil complet pour donner de l’agilité à votre prospection B2B. En combinant une recherche ultra-ciblée (grâce à ses filtres avancés) avec une communication personnalisée et un suivi organisé (listes, alertes, CRM), vous pourrez atteindre des prospects de haute qualité bien plus efficacement qu’avec la version gratuite de LinkedIn. Les entreprises qui l’utilisent activement constatent généralement une hausse notable de leurs opportunités commercialesbusiness.linkedin.combusiness.linkedin.com.
Pour réussir, n’oubliez pas : investissez du temps dans la définition de vos personas et de vos critères de recherche, tenez vos listes à jour et surveillez les alertes, et soignez chaque message d’approche. En respectant ces bonnes pratiques, vous transformerez Sales Navigator en un générateur de leads stratégique et pérenne pour votre équipe commerciale.